De la réforme des retraites à la guerre en Ukraine en passant par l’incident au Stade de France, le chef de l’Etat Emmanuel Macron était interpellé sur tous les sujets d’actualité lors de son entretien accordé à plusieurs titres de la presse régionale.
A moins de dix jours du premier tour des élections législatives, le président de la République Emmanuel Macron a accordé un entretien à plusieurs titres de la presse régionale. Le chef de l’Etat qui entame son second mandat a été interrogé sur plusieurs sujets d’actualité. Interrogé sur la réforme des retraites, le locataire de l’Elysée a assuré qu’il entrera en vigueur "dès l’été 2023". Le travail débutera après le Conseil national de la refondation qui se tiendra après les élections législatives des 12 et 19 prochains, a-t-il souligné. Les forces politiques, économiques, sociales, associatives ainsi que des citoyens tirés au sort se réuniront lors de ce Conseil et discuteront des réformes touchant notamment au pouvoir d’achat, à l’écologie, aux institutions et aux retraites.
A l’approche des élections législatives, Emmanuel Macron a parlé de ses adversaires. Le chef de l’Etat a déclaré qu’il voit chez Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen "un projet de désordre et de soumission" à la Russie. Le président français espère donc que ses compatriotes choisissent une "majorité stable et sérieuse" lors des élections législatives. Le chef de l’Etat a dénoncé le programme de la nouvelle union des gauches (Nupes) forgée par le patron de La France insoumise qui répète "20 fois le mot taxation et 30 fois le mot interdiction". "C’est un projet de liberté sans doute ? Cela ne va pas rendre les gens fous ça ?", s’est-il interrogé.
Interpellé sur les incidents survenus au Stade de France, Emmanuel Macron s’est dit "indigné" par ces cas de violence. "J’ai une pensée pour les familles qui ont été bousculées, qui n’ont pas pu accéder aux places déjà payées.", a-t-il lâché en soulignant son souhait qu’elles puissent être indemnisées le plus vite possible. Le président de la République a réitéré sa demande au gouvernement afin de déterminer les responsabilités pour ensuite les expliquer en détails à nos compatriotes, aux Britanniques et aux Espagnols. En ce qui concerne l’affaire Damien Abad, le locataire de l’Elysée espère que le ministre des Solidarités, accusé d’agressions sexuelles, puisse mener à bien son travail. "La protection de la présomption d’innocence est importante. Damien Abad y a droit comme tout citoyen", a-t-il lâché sur les propos repris par BFMTV.
Plus de 100 jours après le début de l’offensive russe en Ukraine, Emmanuel Macron a estimé que Vladimir Poutine a commis "une erreur historique et fondamentale" en attaquant le pays. Il a ajouté que son homologue russe était aujourd’hui "isolé". "Je pense, et je lui ai dit, qu’il a fait une erreur historique et fondamentale pour son peuple, pour lui-même et pour l’Histoire", a-t-il déclaré. Le chef de l’Etat n’écarte pas la possibilité de partir pour Kiev prochainement pour y rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
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