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Lors d’un discours à Cherbourg vendredi, l’ex-président François Hollande a pointé du doigt plusieurs politiques de son successeur dans les services publics. L’ancien chef de l’Etat n’est jamais parti de la vie politique.
Après avoir donné son avis sur la démission de Nicolas Hulot, l’ancien président François Hollande a critiqué Emmanuel Macron vendredi lors d’un discours à Cherbourg (Manche). Sans jamais nommer son successeur à l’Elysée, l’ex-chef de l’Etat a pointé du doigt la réforme qui, selon lui, n’est pas une conviction. "La première des leçons, c’est qu’il faut avoir des idées, des convictions pour mener la direction du pays, on ne peut pas être simplement dans la gestion et dans l’accumulation de réformes soi-disant indispensables", a-t-il lâché. Il a alors évoqué la baisse des droits sociaux au nom du travail, la mise en cause des services publics et des fonctionnaires ou encore le cas des retraités sans oublier le prélèvement à la source.
François Hollande qui n’est "jamais sorti (...), jamais parti de la vie politique" a ensuite défendu la social-démocratie. Celle-ci n’est autre que la gauche du gouvernement, l’entre populisme et libéralisme. Elle "est la mieux placée pour répondre aux trois enjeux essentiels de la planète et du pays", a-t-il expliqué sur le récit de France info. L’ancien président a alors cité la révolution technologique, le creusement des inégalités et le réchauffement climatique.
Lors de son discours à Cherbourg, François Hollande a également parlé de son éventuel retour en politique. Celui qui est uniquement sorti de l’Elysée a assuré que tout ancien président se préoccupe de l’avenir de son pays et la vie des Français. L’ancien président a ensuite défendu son rôle de transmettre l’expérience acquise ainsi que la sagesse aux services des plus intrépides dans les générations futures.
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