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Pour les prochaines élections municipales, Facebook veut « protéger le processus démocratique » contre la désinformation et les menaces d’ingérences étrangères.
Facebook a retenu les leçons du passé. Le réseau social veut éviter les erreurs survenues lors des principaux scrutins de ces dernières années. Pour les prochaines élections municipales françaises, la firme de Mark Zuckerberg souhaite "protéger le processus démocratique" contre les fake news, les faux comptes et les menaces d’ingérences étrangères. Dans son plan dévoilé cette semaine, le responsable des affaires publiques de Facebook France, Anton Battesti a expliqué que le réseau social veut "protéger l’intégrité du scrutin et le processus politique est une priorité". Parmi les principales actions entreprises par le réseau social figure le fait de se montrer intransigeant à l’égard des faux comptes, souvent associés à des opérations de désinformation en ligne.
D’autres efforts sont également entrepris par Facebook du côté de la publicité politique. Pour les élections municipales, le réseau social a déjà déployé sa bibliothèque publicitaire depuis plusieurs mois déjà. "Quand vous voyez une publicité s’afficher dans votre fil d’actualité, vous pouvez désormais, en cliquant sur un simple bouton, savoir qui l’a financée, pour quel budget et qui en est la cible", explique Anton Battesti sur le récit de 20 Minutes. Cela permet de mieux cerner la nature du discours qui apparaît dans le fil d’actualité.
Enfin, Facebook veut lutter contre la propagation des fausses nouvelles. Le réseau social a beaucoup investi dans l’intelligence artificielle [les algorithmes] pour permettre une identification plus rapide des contenus litigieux et des sources douteuses. Les contenus suspects seront ensuite communiqués au pôle de vérificateurs ("fact checkers"). Le contenu peut être retiré ou une réduction de son degré de confiance sera faite.
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