Après l’effroyable meurtre d’un professeur à Arras par un individu fiché S, le président de la République appelle à une évaluation du niveau de menace terroriste en France. À sa demande, tous les préfets devront revoir l’intégralité des dossiers des personnes fichées pour radicalisation.
Ce lundi 16 octobre, le président E. Macron a demandé une révision du fichier contenant les profils des personnes radicalisées potentiellement sujettes à une expulsion de la France, a fait savoir l’Élysée. Dans ce cadre, le ministre de l’Intérieur demandera à tous les préfets de convoquer une réunion impliquant leurs équipes d’évaluation de la radicalisation, les forces de l’ordre, les unités pénitentiaires, le système judiciaire et les organes de renseignement.
Comme le rapportent nos confrères de BFMTV, l’objectif de cette démarche est d’établir un inventaire exhaustif des individus étrangers figurant sur la liste des personnes fichées S pour assurer qu’aucune procédure n’ait été négligée. Emmanuel Macron veut que ses ministres incarnent une politique gouvernementale rigoureuse "envers tous ceux qui portent la haine et des idéologies terroristes".
En plus de l’envoi de la circulaire aux préfets concernant les individus radicalisés, Gérald Darmanin a reçu une autre directive. Le ministre de l’Intérieur est appelé à explorer une "approche spécifique pour les jeunes hommes âgés de 16 à 25 ans originaires du Caucase". L’idée est venue en raison du profil de Mohamed Mogouchkov, l’auteur de l’assassinat à Arras. En effet, le terroriste qui avait tué Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine était, lui aussi, originaire du Caucase.
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