Gérald Darmanin a assuré, lundi 30 novembre, son soutien au préfet de Paris, devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale.
Après une série de violences policières survenues ces derniers temps, Gérald Darmanin a été auditionné, ce lundi, par la Commission des lois de l’Assemblée nationale.
A cette occasion, le ministre de l’Intérieur a aussi tenu à souligner que le préfet de Paris a "toute sa confiance" et qu’il a un patron, qui est lui-même, le ministre de l’Intérieur." Je n’ai ni amour ni haine du préfet Lallement (…)", a ajouté le ministre. Il a ensuite poursuivi : "C’est un fonctionnaire travailleur, qui ne m’a jamais menti, qui dirige l’un des postes les plus difficiles de France".
Toujours au sujet de Lallement, Gérald Darmanin a fait savoir que depuis qu’il est en poste en tant que ministre, le préfet n’a jamais failli pas à ses fonctions.
> Marches des libertés : "98 policiers et gendarmes blessés", tweete Gérald Darmanin
Après les violences policières de ces derniers jours, le ministre de l’Intérieur a tenu à faire remarquer qu’il ne partage pas "le fait qu’il y ait un divorce entre la police et sa population". "Il n’y a pas à renouer, ce fil n’a jamais été perdu", a encore commenté Gérald Darmanin.
"Mais il y a à faire comprendre les difficultés que vivent les policiers et à comprendre aussi comment la population souhaite aujourd’hui l’exercice de la force légitime", a ajouté le ministre.
> Voir notre dossier sur l’actualité en France.
> Marche des libertés : policiers lynchés, G. Darmanin et C. Castaner s’expriment