Dans le cadre de l’affaire d’emplois fictifs impliquant le couple Fillon, l’Assemblée nationale réclamera 1 081 219,51 euros de dommages et intérêts.
Le procès du couple Fillon et de l’ancien suppléant Marc Joulaud est prévu de débuter, lundi, devant le tribunal correctionnel de Paris et doit durer jusqu’au 11 mars. Les chefs d’accusation qui visent François Fillon concernent des faits de "détournement de fonds publics" entre 1998 et 2013.
A ceci s’ajoutent aussi des poursuites pour "complicité et recel" de ce délit, et pour "complicité et recel d’abus de biens sociaux". Les accusations portent également sur le "manquement aux obligations déclaratives de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique".
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Quant à Penelope Fillon, elle sera jugée pour "complicité et recel des délits de détournement de fonds publics et d’abus de biens sociaux". Un délit qui est en lien avec sa rémunération en tant que collaboratrice à l’Assemblée nationale entre 2002 et 2007, quand François Fillon était député.
Dans le cas Marc Joulaud, maire LR de Sablé-sur-Sarthe, député européen et ancien suppléant de François Fillon à l’Assemblée nationale, il sera poursuivi pour "détournement de fonds publics".
A l’occasion de ce procès, l’Assemblée nationale compte réclamer 1 081 219,51 euros de dommages et intérêts, soit : 679 989,32 euros réclamés à Marc Joulaud et 401 230,19 euros à François Fillon, rapporte Europe 1.
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