Mardi 13 décembre, le parquet général a requis 3 ans de prison avec sursis contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy, 67 ans. Il a été rejugé en appel à Paris pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des ‘écoutes’.
La même peine de 3 ans de prison avec sursis a été requise pour les deux coprévenus de l’ex-président, l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert et l’avocat historique de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog. En première instance, ils avaient été condamnés à 3 ans d’emprisonnement, dont un an ferme.
L’avocat général Yves Micolet a déploré, dans des propos rapportés par les médias français comme France 24 : "c’est la corruption jour après jour, conversation après conversation, tel un mauvais feuilleton, d’un des plus hauts magistrats français (...) par un ancien président de la République et par un des avocats les plus renommés"… "Voilà ce que vous avez à juger", a-t-il lancé.
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Le représentant de l’accusation a évoqué une affaire "d’une gravité sans précédent au cours de la Ve République", ne se contentant pas de secouer la démocratie mais "en sapant les fondements". Depuis que le procès en appel a été ouvert le 5 décembre dernier, Nicolas Sarkozy a martelé ne jamais avoir corrompu personne, insistant vouloir "défendre son honneur qui a été bafoué par des moyens invraisemblables".
C’est ce mercredi 14 décembre que la défense doit plaider alors que le procès doit se terminer dans la soirée de jeudi.
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