Alors que l’ancien président Nicolas Sarkozy est jugé pour "financement illégal de campagne" dans le procès Bygmalio, l’ancien patron de l’UMP Jean-François Copé a bénéficié d’un non-lieu.
Son nom a été souvent cité depuis l’ouverture du procès Bygmalion au sujet des dépenses excessives de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Jean-François Copé est entendu comme un simple témoin ce mercredi 9 juin devant le tribunal judiciaire de Paris. Dans cette affaire, l’ancien chef de l’État et 13 autres prévenus sont jugés pour "financement illégal de campagne". Le maire de Maux a toujours souligné qu’il n’était pas au courant du système de fausses factures mis en place pour faire payer à l’UMP près du double du plafond légal autorisé lors de la campagne. "Si je l’avais su, dans la minute j’aurais interdit ces pratiques", a-t-il déclaré aux enquêteurs en 2014, propos repris par Le Figaro.
Lors de son audition, le responsable des meetings chez Bygmalion est revenu sur sa convocation dans le bureau de Jean-François Copé qu’il ignorait après les révélations dans la presse. "Jean-François Copé entre dans la salle, il me dit ’Franck, qu’est-ce que c’est que cette histoire de factures !’", avait-il mimé. Il a quitté les lieux après avoir fini sa tirade, parlant de "supercherie" pour couvrir le patron, a-t-il noté. Jérôme Lavrilleux qui était à l’époque directeur de cabinet de l’actuel maire de Maux et directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy a de son côté précisé que toute les décisions stratégiques se prenaient à l’Élysée, avec l’ancien président.
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