Pour la première fois avant le congrès LR prévu le 4 décembre, les quatre candidats républicains, dont Michel Barnier, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Eric Ciotti et Philippe Juvin ont tenu un débat, lundi soir.
A 26 jours du congrès républicain du 4 décembre prochain, les quatre candidats LR ont débattu pour la première fois sur LCI et RTL. Il n’y avait eu aucun échange virulent entre Michel Barnier, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Eric Ciotti et Philippe Juvin qui avaient notamment évoqué leurs programmes.
Au début du débat, chaque candidat LR avait été interrogé sur son premier déplacement en cas d’élection. Valérie Pécresse a répondu qu’elle se rendra à la fondation Jacques Chirac en Corrèze, afin de "rencontrer des enfants autistes" et servir la lutte pour la dignité des personnes en situation de handicap. Quant à Éric Ciotti, il choisira de se rendre à la cité des flamants à Marseille, qui selon lui, est un territoire tenu par "les dealers comme 500 quartiers en France". Xavier Bertrand, pour sa part, ira dans les quartiers Nord de Marseille. "C’est là où il y a le règne des barbus", a-t-il d’ailleurs tenu à faire remarquer.
Michel Barnier, quant à elle, a avoué qu’elle ira voir un bassin industriel, où les "ouvriers et les ingénieurs ont la fierté du travail bien fait" tandis que Philippe Juvin se rendra dans son village d’Ucciani, en Corse. "Je crois aux racines et à la ruralité", a-t-il commenté pour justifier son choix.
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Les suppressions des postes de fonctionnaires ont été également évoquées. Valérie Pécresse, qui a déjà indiqué qu’elle envisage de supprimer 200 000 postes, a souligné que : "Si on n’arrive pas à faire de suppressions de poste, on n’y arrivera pas". Éric Ciotti, qui est en faveur de la suppression de 250 000 postes a expliqué qu’"Il y a des sources d’économie, on peut faire avec moins d’agent public". De son côté, Philippe Juvin souhaite "redistribuer" au moins 200 000 postes de fonctionnaires et ne procédera à aucune suppression.
Les quatre candidats ont également exprimé leurs avis sur le locataire de l’Elysée. "La sécurité est le principal échec du quinquennat", estime Michel Barnier. Xavier Bertrand, qui n’était pas tendre avec le président sortant a lancé : "Vous avez maintenant avec Macron, Noël en septembre, Noël en octobre, Noël en novembre". De son côté, Éric Ciotti a insinué que "le quinquennat d’Emmanuel Macron ne commence pas en 2017, mais quelque part en 2012", année à laquelle le chef de l’Etat avait été nommé par François Hollande, secrétaire général adjoint de l’Élysée, rapporte le journal Le Parisien.
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