Présidentielle de 2022 - Gérard Larcher : "Il y aura ’un seul candidat’ pour la droite"

Trois candidatures

Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse ont déjà annoncé leur intention de se présenter à la présidentielle de 2022 en France.
A plusieurs reprises, le président des Hauts-de-France a fait connaître son souhait, mais il a également refusé de participer à une primaire. Par contre, les deux autres ont lancé un appel au journal Le Figaro pour une organisation d’une primaire ouverte de la droite et du centre.

Un autre scénario que Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

Face à ce contexte de désaccord, Gérard Larcher recevra les candidats potentiels de 2022 le mardi 20 juillet. Il a annoncé cette information au micro de RTL. "La victoire de la droite et du centre aux régionales nous oblige", a assuré le président du Sénat.
Par ailleurs, il voit également la possibilité d’écrire un autre scénario qu’un second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Pour ce faire, une condition est indispensable : il faut "un seul candidat" pour la droite, selon le sénateur.

Une décision serait prise fin septembre

Cet obstacle n’inquiète pourtant pas Gérard Larcher, assurant que dans la diversité de ces candidatures, il y a la possibilité d’avoir un sens de l’intérêt général. Il a ainsi conclu que Xavier Bertrand se trouve en tête aujourd’hui dans les enquêtes d’opinion, mais il n’est pas encore partagé qu’il soit le candidat qui s’impose. Le président du Sénat a par ailleurs, souligné qu’une décision serait prise fin septembre pour savoir si une primaire sera organisée ou si un candidat serait immédiatement désigné.

Et la candidature d’Eric Zemmour ?

Interrogé sur une éventuelle candidature à la présidentielle d’Eric Zemmour, le sénateur l’a minimisée. Selon ses dires, chacun peut être candidat, encore faut-il avoir les parrainages. On verra. Il n’a toutefois pas souhaité classer le polémiste à l’extrême droite de l’échiquier politique, estimant que "ce qu’il exprime est ressenti par une partie des Françaises et des Français".

> Voir notre dossier sur les élections présidentielles