Présidentielle 2027 : Gabriel Attal critique Édouard Philippe sans le nommer

"... On doit être tournés vers une seule chose"

Sans mentionner explicitement le maire du Havre, Gabriel Attal a rejeté l’argumentation développée par Édouard Philippe. "On voit bien que dans le débat public, beaucoup veulent donner le sentiment qu’on ne pourrait plus rien faire et qu’il faudrait attendre 2027 et l’élection présidentielle pour agir", pointe l’ancien ministre de l’Éducation. Il a ajouté dans des propos retranscrits sur le site de RTL  : "Moi, je me dresse contre ça (...) On doit être tournés vers une seule chose, comment on agit pour les Français".

Selon Gabriel Attal, "la politique française est malade de l’élection présidentielle". Cette situation finit par "obséder beaucoup de monde. Sauf que là, on a besoin de clarification. C’est dans deux ans". Le secrétaire général de Renaissance s’est alors demandé : "Et qu’est-ce qu’on va faire ? On va dire que pendant deux ans, il ne se passe plus rien parce qu’il y a une élection présidentielle qui arrive ?".

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Mais qu’a dit Édouard Philippe ?

Dans une interview publiée le 18 janvier par Le Parisien, Édouard Philippe estimait que le contexte politique ne permettait plus d’engager de véritables réformes avant la présidentielle de 2027. Selon lui, l’absence de majorité claire rendait toute transformation impossible, une situation qu’il jugeait frustrante. Et le président du parti Horizons anticipait de nouvelles crises à venir. Il soulignait que la dissolution avait laissé un gouvernement sans appui suffisant pour mener de grands changements.

En septembre 2024, Gabriel Attal avait dépassé le maire du Havre en popularité. Un sondage Elabe publié par Les Échos révélait que 44 % des Français avaient une opinion favorable de lui, contre 43 % pour E. Philippe, qui avait perdu deux points.

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