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Marine Le Pen s’est exprimée sur la prochaine élection présidentielle de 2022. Elle a annoncé être la mieux placée dans la course à l’Elysée.
Pour la troisième fois, le leader du Rassemblement national, Marine Le Pen sera candidate à l’élection présidentielle en France.
Jeudi 14 octobre, elle a affirmé qu’elle "continuerait à faire de la politique" même si elle n’était pas élue à l’Elysée en avril 2022.
Au micro de RTL, relayé par le journal Le Figaro, la candidate a expliqué qu’elle ne préparait pas (sa) reconversion après avoir passé un diplôme d’éleveuse de chats, sa "passion". "J’aurai toujours mes chats quand je serai présidente de la République. Et si jamais je ne suis pas élue, je continuerai à faire de la politique et j’aurai toujours mes chats", a-t-elle précisé. En tant qu’ancienne avocate, elle a souligné être en capacité de se réinscrire au barreau si elle le souhaitait.
Selon les résultats des sondages de la présidentielle, Marine Le Pen est talonnée par Eric Zemmour, qui n’a pas encore présenté sa candidature. Toutefois, elle est "convaincue d’être la mieux placée" dans la course à l’Elysée. "Je peux et je vais gagner cette élection présidentielle", a-t-elle affirmé.
Selon ses dires, sur l’immigration et l’insécurité, elle et le polémiste font le même constat, donc "nous serons amenés à un moment donné ou à un autre à faire le rassemblement". La présidente a précisé que pour l’instant, Eric Zemmour n’est peut-être pas en capacité d’entendre ce qu’elle a à lui dire.
La candidate a été interrogée sur le financement de ses propositions. En réplique, elle a dit qu’elle l’expliquerait tout au long de la campagne. Elle a toutefois, promis qu’elle ne dépenserait pas "un centime de plus".
"Je ne dépense pas un centime de plus, je n’augmente pas les impôts et je ne fais pas plus de dettes", a-t-elle assuré.
Par ses mesures contre l’immigration, Marine Le Pen compte dégager 16 milliards d’euros. Elle prévoit également de lutter contre "la fraude", qui s’élèverait à son avis, à au moins 15 milliards d’euros, et de supprimer les subventions aux "énergies intermittentes". Ce qui représenterait "entre 6 et 7 milliards d’euros par an".
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