Présidentielle 2022 : Rachida Dati appelle à voter pour E. Macron au second tour

LINFO.RE – créé le 11.04.2022 à 16h01 – mis à jour le 12.04.2022 à 09h33 - La rédaction

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"Le programme de Marine Le Pen, je l’ai lu et je l’ai bien lu. C’est pour ça que je suis si énervée contre ma famille politique et la gauche", a indiqué Rachida Dati.

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Pour Emmanuel Macron

Outre les candidats à la présidentielle, plusieurs personnalités politiques ont donné des consignes de vote dans le cadre de la présidentielle 2022. Invitée à réagir après l’annonce des résultats du premier tour, la maire du 5e arrondissement de Paris, Rachida Dati, a appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour, qui se déroulera le 24 avril prochain. "On aurait Marine Le Pen ou Eric Zemmour au pouvoir, je ne serai pas sur votre plateau", a-t-elle assuré au micro de BFMTV.

"Je suis si énervée contre ma famille politique"

Comme le rapporte Le Parisien, la maire a expliqué avoir lu le programme de la candidate RN. "Je l’ai lu et je l’ai bien lu. C’est pour ça que je suis si énervée contre ma famille politique et la gauche", a-t-elle renchéri en se demandant : "elle est où la gauche des classes populaires ?". Selon ses dires, la gauche, elle est sur le wokisme, l’écriture inclusive… Des trucs super importants, et on voit le résultat.

Des différends moins graves

Rachida Dati a appelé "en responsabilité à voter pour Emmanuel Macron" dès dimanche soir. Elle a tenu à préciser sur France Info, avoir des différends avec le président sortant, mais ils sont moins graves que la victoire de l’extrême droite. Ainsi, elle a lancé un appel à l’endroit des électeurs de droite à choisir le candidat LREM.

Eric Ciotti ne choisirait pas E. Macron

De son côté, Eric Ciotti a refusé de donner une consigne de vote et a assuré qu’il ne choisirait pas Emmanuel Macron. Interrogée sur ce sujet, Rachida Dati s’est voulue prudente et a dit qu’ils vont avoir le débat au sein des Républicains, mais après le second tour. Elle a refusé également d’émettre une critique concernant le silence de Nicolas Sarkozy durant la campagne, surtout vis-à-vis de Valérie Pécresse. "Ce n’était pas de son niveau (de s’exprimer) pendant la campagne", a-t-elle estimé lundi 11 avril.