Alain ROBERT/SIPA
Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, a dénoncé "une radicalisation" du potentiel candidat à l’élection présidentielle Eric Zemmour.
Les propos d’Eric Zemmour, potentiel candidat à la présidentielle, concernant l’accueil des Afghans ont suscité une polémique. Invitée politique de LCI jeudi, Marlène Schiappa lui a répondu en dénonçant "une course à l’échalote" du polémiste. La ministre déléguée à la Citoyenneté a déclaré que le chroniqueur se radicalise. "Depuis qu’il a fait savoir, qu’il a fait fuiter qu’il serait peut-être candidat à la magistrature suprême, il se radicalise et se caricature dans ses propos", a-t-elle estimé.
Marlène Schiappa n’a pas mâché ses mots en dénonçant une "course à l’échalote" pour savoir quel candidat sera le plus raciste, le plus d’extrême droite, le moins humain entre lui et un certain nombre de personnalités d’extrême droite. "Je le déplore parce que cela ne fait pas du bien au débat public.", a confié la ministre déléguée à la Citoyenneté.
Sur CNews mardi, Eric Zemmour a affirmé que nous ne devons rien aux Afghans. "C’est eux qui nous doivent. C’est nous qui sommes allés nous battre pour eux.", a-t-il poursuivi en affirmant que 90 Français sont décédés. "Les Afghans qui ont travaillé pour l’armée française ne sont pas les harkis, ils ne se sont pas battus pour la France", a poursuivi le potentiel candidat à l’élection présidentielle.
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