Nicolas Dupont-Aignan a proposé l’organisation d’une primaire à droite de la droite en vue de l’élection présidentielle de 2022, mais Marine Le Pen n’y est pas favorable. La patronne du RN souhaite toutefois travailler avec le président de Debout la France en vue de cette échéance.
Lundi 20 janvier, Nicolas Dupont-Aignan, l’ancien allié de Marine Le Pen au second tour de l’élection de 2017, a appelé à l’organisation d’une "grande primaire" dans le camp de la droite et de l’extrême droite pour la présidentielle de 2022. "Je lance aujourd’hui un appel à toutes les personnalités politiques de l’opposition républicaine et patriote pour organiser en 2021 une grande primaire pour la France", a déclaré le président de Debout la France, selon les propos rapportés pas L’Obs.
Nicolas Dupont-Aignan estime qu’un nouveau duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron ne ferait que favoriser la réélection de ce dernier. Mais ce mardi 21 janvier, la patronne du RN s’est dite opposée à cette proposition sur Radio Classique. Selon ses dires, "la primaire a démontré qu’elle était une arme de destruction massive des forces politiques". Elle a d’ailleurs rappelé que "ceux qui ont organisé des primaires ont disparu de l’élection présidentielle" il y a deux ans.
La dirigeante du Rassemblement nationale a par ailleurs exprimé son étonnement sur le "revirement" de son ancien allié. "La primaire ce n’est pas dans l’ADN de Nicolas Dupont-Aignan, puisque ce n’est pas du tout la vision gaullienne des institutions", a-t-elle argué. En 2017, M. Dupont-Aignan aurait pourtant dit sur les primaires ce qu’elle avait pensé : "la primaire, c’est le premier tour de l’élection présidentielle", a ajouté la finaliste de la présidentielle 2017. Elle a néanmoins fait part de sa volonté de "travailler ensemble".
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