Mathieu Pattier/SIPA
Arnaud Montebourg, ancien ministre socialiste du Redressement productif, a affirmé ce jeudi 10 juin vouloir "peser" sur la Présidentielle de 2022…
C’est sur France Inter, dans des propos rapportés par les médias français comme TV5 Monde que le fondateur du mouvement L’Engagement a affirmé : "je ne vais pas vous dire aujourd’hui ce que je fais, parce que je ne le sais encore pas". Arnaud Montebourg a ajouté ne pas trouver les ressources nécessaires "qui peuvent me permettre de le faire", donc "en l’état je ne suis pas candidat".
Toutefois, son entourage a tenu à faire savoir que ses apparitions médiatiques cette semaine correspondait bien à une "avancée sur le chemin d’une candidature". Si l’ancien ministre socialiste "ne demande rien" aux partis officiellement, M. Montebourg a déclaré qu’il entendait "peser sur les événements" de la présidentielle, en faisant une "proposition politique réaliste, raisonnable et constructive". Le patron du mouvement L’Engagement se dit disponible pour cette "perspective sérieuse d’une candidature unique, qu’il faut pour peser sur les événements, sinon on sera réduits à des candidatures de témoignage".
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Selon lui, sa "contribution modeste, mais réelle", est de convier toute la gauche à se mettre un coup de pied "dans ses propres fesses", pour éviter de passer "par la case Trump" si Marine Le Pen est élue en 2022.
Il estime que pour empêcher un duel Macron/Le Pen, il faut que la gauche pense aux classes populaires et moyennes qui ont fait l’élection présidentielle... Il cite Jacques Chirac avec la ‘fracture sociale’, Nicolas Sarkozy avec le ‘travailler plus pour gagner plus’, François Hollande avec ‘mon ennemie la finance’, et Emmanuel Macron avec "sa fausse révolution qui s’est transformée en restauration".
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