En meeting à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Anne Hidalgo, candidate à l’élection présidentielle de 2022, a défendu une France "juste" et "réunie".
Un millier de personnes étaient rassemblées, dimanche 12 décembre, au Palais des congrès de Perpignan, ville détenue par le RN, lors du meeting d’Anne Hidalgo en marge de l’élection présidentielle de 2022. Dans son discours, la candidate pour l’Elysée a plaidé pour "une France juste parce que réunie, une France réunie, parce que juste". La maire de Paris a souligné qu’il n’existe aucun fief en France ni de chasse garée ni de terre interdite en France. "Il n’y a qu’une République !" a-t-elle déclaré sur les propos repris par Franceinfo. Elle se présente d’ailleurs comme la candidate "de la concorde", "de la réconciliation de la France avec elle-même et de l’apaisement d’une France divisée".
Anne Hidalgo a de nouveau appelé à l’union de la gauche et a promis de tout essayer pour y parvenir. "Sans union, il n’y a pas de destin pour la gauche, mais sans la gauche, ce n’est plus la France, ce n’est plus la démocratie.", a-t-elle défendu. La candidate à la présidentielle a d’ailleurs appelé au sursaut pour éviter la division qui représente la résignation, l’impuissance et l’abstention, a-t-elle précisé. D’après la maire de Paris, une éventuelle victoire de l’extrême droite qu’elle qualifie de cauchemar ultime "reléguerait la France au rang des petits pays xénophobes et racistes". A son avis, cette France qui recule, confite dans une nostalgie agressive, mais aussi au passé falsifié, n’est pas la nôtre.
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