L’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a lancé son mouvement politique ce dimanche 29 septembre Tourcoing. Une occasion pour l’ex-locataire de la place Beauvau pour mettre en garde le Premier ministre Michel Barnier.
Non retenu dans le nouveau gouvernement, l’ancien ministre l’Intérieur a effectué sa rentrée politique ce dimanche 29 septembre. À Tourcoing (Nord), Gérald Darmanin a lancé son mouvement en présence de nombreuses figures politiques mêlant camp présidentiel et droite. Alors qu’il visait le Quai d’Orsay, l’ex-locataire de la place Beauvau ne se positionne pas encore pour 2027. "On verra bien, c’est très loin", a-t-il déclaré au micro de RTL. "J’ai beaucoup de respect pour Édouard [Philippe]. On aura l’occasion d’y revenir, mais d’abord, je pense que les idées sont une chose importante.", a-t-il poursuivi.
Gérald Darmanin a surtout profité de sa rentrée politique pour remettre un peu de pression sur Michel Barnier sur la fiscalité. L’ex-patron de la police a souligné qu’il soutient le gouvernement de Michel Barnier nommé par le président de la République, mais il s’oppose à la hausse des impôts. "Cela serait contraire à tout ce que nous avons fait de positif pour les Français", a-t-il lancé. "J’entends qu’elle ne concernerait, cette hausse d’impôts, que les plus aisés des Français, mais l’argent des plus aisés doit aller dans la création d’emplois, pas dans les caisses publiques", a plaidé l’ancien ministre.
Lors de sa rentrée politique, Gérald Darmanin a annoncé la création d’un lieu de réflexion baptisé "Populaires". Ce n’est ni un parti politique, ni un courant au sein du parti présidentiel Renaissance et tout le monde peut le rejoindre, a précisé son entourage. L’ex-ministre a d’ailleurs précisé qu’ils ont pour responsabilité d’écrire, pour l’avenir, le récit social du bloc central. Ce lieu de réflexion est "en rupture avec les personnes modestes, les Français populaires, les travailleurs", a-t-il indiqué.
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