Dans son discours de clôture du conseil national du PS, au siège du parti à Ivry-sur-Seine, le samedi 24 octobre, Olivier Faure a indiqué : "Samuel Paty ne doit pas avoir été massacré pour rien".
"La mort de Samuel Paty doit être un tournant. Celui de l’unité retrouvée de la gauche et des écologistes autour des valeurs de la République. Samuel Paty ne doit pas avoir été massacré pour rien", a déclaré Olivier Faure, dans son discours de clôture du conseil national du PS, au siège du parti à Ivry-sur-Seine.
Dans des propos rapportés par Le Figaro avec la presse française, M. Faure a ajouté que "si nous ne partageons pas cette volonté commune de défendre la République et ses valeurs universelles, alors il n’y aura pas d’unité". Pour lui, il faut être "implacable avec l’islamisme radical".
> A lire aussi : Parti socialiste : Olivier Faure candidat à sa propre succession
Olivier Faure dénonce également des zones de relégations sociales qui "mitent notre espace commun" où "la République a déserté". Selon ses propres dires, la stigmatisation des Français issus de l’immigration, la confusion entretenue entre islamisme et islam, la mise en cause de tout regroupement affinitaire, le soupçon autour de tout attachement à une culture d’origine, "sont puissamment contreproductifs".
En tout cas, le socialiste avance qu’il ne faut pas "confondre l’agitation avec l’action". Il affirme ensuite que le ministre de l’Intérieur, qui a pour principale obsession d’occuper les écrans, "illustre avec brio cette confusion (...). Gérald Darmanin entend, paraît-il, durcir à nouveau les règles du droit d’asile que son gouvernement a déjà durcies il y a deux ans".
> A découvrir également : Présidentielle 2022 : Olivier Faure (PS) souhaite se ranger derrière un candidat écologiste