IBO/SIPA
"Cette incarcération ne repose sur absolument aucun élément. Il s’agit bien d’une prisonnière scientifique", a fait remarquer Emmanuel Macron.
Fariba Adelkhah, placée en résidence surveillée en 2020, a fait mercredi dernier, l’objet d’une réincarcération à Téhéran. Avant son arrestation en 2019, l’anthropologue et spécialiste du chiisme, Fariba Adelkhah, travaille en tant que chercheuse au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris.
Les Gardiens de la Révolution ont procédé le 5 juin 2019 à l’arrestation de Fariba Adelkhah et de son compagnon, l’africaniste Roland Marchal, à l’aéroport de Téhéran (Iran).
A l’époque, la chercheuse avait été condamnée à cinq ans de prison pour collusion en vue d’attenter à la sûreté nationale. .Dans le cadre d’un échange de détenus entre Téhéran et Paris, Roland Marchal a recouvert la liberté le 20 mars 2020 tandis que sa campagne était placée en résidence surveillée.
Lors d’un discours devant les présidents d’université à Paris, Emmanuel Macron a condamné la réincarcération de Fariba Adelkhah depuis mercredi dernier. Selon lui, cette nouvelle incarcération est "totalement arbitraire" tout en indiquant que "la France toute entière" était "mobilisée pour sa libération", rapporte Francetvinfo.fr.
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