Le Premier ministre détaille les axes stratégiques du Plan de relance suite à la crise sanitaire liée au Coronavirus.
Jean Castex présente ce jeudi le Plan de relance économique pour la France. 100 milliards d’euros vont être débloqués par le Gouvernement dont 1,5 milliard d’euros pour les Outre-Mer. Il assure : "C’est le plan de relance le plus massif annoncé à ce jour parmi les pays européens."
Jean Castex explique : "Le plan vise à atténuer les conséquences de la crise sanitaire, mais aussi réduire les impacts sur les territoires les plus menacés, et enfin accélérer la transformation de l’économie."
Le Plan de relance s’articulera autour de trois thèmes : 30 milliards d’euros pour la transition écologique, 35 milliards d’euros pour soutenir les entreprises et 35 milliards pour la cohésion sociale et territoriale.
Jean Castex souhaite retrouver "le niveau d’attractivité qui était le notre avant la crise" d’ici 2022.
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et de la Relance, précise : "Ce plan de relance permet d’accélérer la transition écologique de notre pays."
"C’est un pas de géant vers la transition écologique", affirme Barbara Pompili, ministre de la Transition Ecologique. Elle détaille : "1,2 milliard pour la transition agricole permettront de développer une agriculture plus saine et environnementale et 250 millions d’euros pour accélérer le renouvellement des équipements agricoles, ce qui permettra de diminuer le recours aux pesticides."
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a par la suite détaillé les mesures pour l’emploi : "Le plan jeune, présenté dès juillet compte tenu de l’urgence, vise à donner des solutions aux 750 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail."
Le deuxième point est : "Un bouclier anti-licenciement pour protéger les entreprises qui subiront une baisse d’activité dans les prochains mois."
Enfin : "Un investissement massif dans les compétences en accompagnant les salariés des secteurs en difficulté vers des secteurs porteurs soutenus par ce plan de relance. Il est d’un montant d’un milliard d’euros."