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Le président Emmanuel Macron présentera en juillet son "plan anti-pauvreté". Un plan qui ciblera essentiellement les enfants et les jeunes. Le Journal du Dimanche a dévoilé les premières mesures "ambitieuses".
Souvent qualifié de président des riches, Emmanuel Macron souhaite montrer une nouvelle approche de sa politique sociale. Le JDD a rencontré quelques proches du président qui ont dévoilé "l’essentiel" du "plan anti-pauvreté".
Une nouvelle aide de l’Etat pour la garde des enfants issus des familles les plus défavorisées figure parmi les mesures déjà arbitrées. L’exécutif veut également automatiser le versement des minima sociaux, afin de s’assurer que tous les foyers qui peuvent y prétendre en bénéficient réellement. Pour que ce système fonctionne, le gouvernement instaurera un système de "bonus-malus" pour les administrations versant ces aides, selon la députée LREM Aurore Bergé. Le JDD indique en outre que l’exécutif envisage l’idée d’une "aide sociale unique".
La petite enfance est au cœur de ce plan. Le maire d’Arras Frédéric Leturque, consulté par Emmanuel Macron, a ainsi assuré au JDD que l’accès universel aux crèches sera inscrit dans le plan. Comment instaurer ce système ? Un "bonus-malus" pourrait être mis en place pour forcer les structures d’accueil à plus de mixité sociale. Côté alimentation, Emmanuel Macron devrait annoncer la mise en place d’un petit-déjeuner gratuit dans certaines écoles, voire certains collèges, ainsi que des tarifs progressifs dans les cantines scolaires.
Pour les jeunes, le gouvernement entendrait allonger la période de formation - et non de scolarisation - obligatoire jusqu’à 18 ans, et tester des dispositifs de garantie de ressources "sous conditions". Le dispositif "zéro chômeur", dont le bilan est pour l’instant plutôt positif, pourrait être étendu à davantage de territoires.