Mercredi 30 mars, dans la matinale de RTL, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste à la présidentielle 2022, Philippe Poutou, a tenu à défendre sa ligne quant aux violences policières.
"Oui, la police tue parfois, des gens se font tuer entre les mains de la police", a-t-il appuyé en évoquant "le père de famille qui s’est fait buter" à Sevran. Philippe Poutou a aussi affirmé, dans des propos retranscrits sur le site internet de RTL, que "la précarité tue, l’ultra richesse tue, le capitalisme tue et les armes tuent".
Face à ce qu’il considère être un "problème de l’armement de la police", Philippe Poutou souhaite désarmer la police "quand elle est au contact de la population". Le candidat estime qu’il y a actuellement "un surarmement policier dans les manifestations", et que "la répression policière" qui en résulte est pour lui "un choix politique".
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L’ancien ouvrier juge également, de la même façon, que c’est un choix politique dans les quartiers populaires de "maltraiter les populations en les traitant comme des ennemis intérieurs". Et Philippe Poutou martèle ses propos en octobre dernier quand il avait lâché que "la police tue", en faisant référence aux décès de Steve Maia Caniço à Nantes, de Zineb Redouane lors d’une manifestation des Gilets jaunes à Marseille, ou encore celui de Rémi Fraisse il y a des années.
Après cette déclaration, il a été convoqué par la police, suite à une plainte déposée par Gérald Darmanin.
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"La répression policière, c’est une répression politique, un choix politique de réprimer le mouvement social et de maltraiter la population dans les quartiers populaires, de les traiter comme des ennemis intérieurs", @PhilippePoutou dans #RTLPresidentielle pic.twitter.com/nVsm51r8Cl
— RTL France (@RTLFrance) March 30, 2022