Une perquisition a eu lieu au siège de la France Insoumise, mardi. Cette procédure a été source de tension entre Jean-Luc Mélenchon et des policiers.
Une opération policière liée à l’affaire des assistants parlementaires européens et à celle des comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon pendant la présidentielle de 2017 a été réalisée au domicile du dirigeant de LFI, ainsi qu’à leur siège, le 16 octobre.
De violentes altercations ont éclaté entre les policiers et les militants. Le soir même, dans son émission, Le Quotidien a révélé les images impressionnantes du climat de tension dans lequel s’est déroulée la perquisition.
Après avoir filmé l’opération policière à son domicile, Jean-Luc Mélenchon s’est rendu au siège de la France Insoumise, près de la Gare du Nord à Paris, où une autre perquisition a eu lieu. En tentant d’accéder aux locaux, il a lancé "Allez, enfoncez-moi cette porte". "La République c’est moi ! C’est moi qui suis parlementaire, maintenant poussez vous de là et ouvrez-moi cette porte", "On va voir si on va m’empêcher d’entrer dans mon local", criait le dirigeant du parti. Hors de lui, Jean-Luc Mélenchon hurle : "Au nom de quoi vous m’empêchez de rentrer dans mon local ? Qui vous a donné cet ordre ? Je suis un parlementaire", poursuit-il.
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Après la #perquisition menée à son domicile, Jean-Luc Mélenchon s’est rendu au siège de la France insoumise, également perquisitionné.
Voici la scène hallucinante devant la porte de son propre local. ⬇#Quotidien pic.twitter.com/c661VAxp5q— Quotidien (@Qofficiel) 16 octobre 2018
Alors que les policiers bloquent l’accès, le groupe force l’entrée des locaux durant plusieurs minutes et la porte a été finalement ouverte. Le leader de la France insoumise interpelle alors le représentant du parquet et les policiers. "Vous me perquisitionnez depuis quatre heures chez moi… vous envahissez deux sièges politiques. Je suis le président d’un groupe d’opposition. Vous n’avez pas à me traiter de cette manière", s’emporte-t-il. Mais, le parquetier a répliqué qu’ils étaient en train de mener "des opérations de police judiciaire dans un cadre légal". Selon Quotidien, la perquisition de La France Insoumise aurait été interrompue après ces tensions.
Suivi par Alexis Corbière, des députés et des militants de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon entre finalement à l’intérieur du local, face à plusieurs policiers. La #perquisition se transforme alors... en scène de catch.#Quotidien pic.twitter.com/PV9m4hmCYJ
— Quotidien (@Qofficiel) 16 octobre 2018
Lors d’une interview sur BFMTV mercredi, Jean-Luc Mélenchon a assumé cet épisode agité. Dénonçant une "volonté d’intimidation", le chef de LFI a néanmoins confié qu’il ne regrettait rien.
(Source : Closer / L’Express)