Une enquête du SNES-FSU a été effectuée dans 554 établissements scolaires. Les résultats ont montré qu’il manquait au moins un enseignant dans plus de 60% d’entre eux.
La pénurie d’enseignants qui touche considérablement le domaine de l’éducation, a été ressentie lors de la rentrée scolaire en France.
Le principal syndicat enseignant du second degré, SNES-FSU a mené une enquête sur ce sujet dans 554 établissements scolaires, rapporte HuffPost. Les résultats, publiés le 6 septembre, ont montré qu’il manquait au moins un professeur sur un poste fixe dans 62 % d’entre eux.
Au micro de Franceinfo, le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a réfuté ces constats lundi 12 septembre. "La rentrée s’est bien passée", a-t-il noté en précisant qu’il ne confirme pas ces chiffres.
Toutefois, il a reconnu l’existence de quelques "absences frictionnelles et des problèmes à régler". "C’est de la dentelle dont s’occupent les rectorats", a-t-il assuré.
Le ministre a indiqué à cette occasion que 4 500 nouveaux professeurs contractuels ont été recrutés pour cette année scolaire sur un total de 35 000 personnels non-titulaires employés par l’Education nationale.
Selon ses dires, l’objectif du ministère est de baisser le nombre des contractuels. De ce fait, un concours de recrutement exceptionnel aurait lieu au printemps 2023 pour le premier degré.
Outre cette pénurie d’enseignants, Pap Ndiaye a confirmé le passage à un salaire plancher de 2 000 euros net pour les enseignants en début de carrière à partir de septembre 2023. A cette même échéance, des augmentations pour les professeurs en milieu de carrière seront instaurées.
Le ministre a par ailleurs, indiqué qu’une augmentation conditionnelle, liée à des tâches supplémentaires, sera proposée aux enseignants volontaires à partir du mois d’octobre.
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