J.E.E/SIPA
Depuis l’annonce des nouvelles mesures visant à lutter contre la progression de l’épidémie de coronavirus en France, des députés ont reçu des menaces. Jeudi 15 juillet, le président de l’Assemblée nationale a annoncé porter plainte.
Selon un communiqué de l’Assemblée nationale, jeudi 15 juillet, Richard Ferrand aurait constaté que "plusieurs députés ont fait l’objet de menaces de mort en raison de leur soutien " aux mesures sanitaires d’Emmanuel Macron. Ces menaces ont été proférés par des gens contre le pass sanitaire et la stratégie vaccinale annoncés par le chef de l’Etat.
C’est pour M. Ferrand inacceptable. "Il ne saurait être toléré qu’un représentant de la nation puisse faire l’objet de tentatives d’intimidation visant à entraver l’exercice" de son mandat d’élu, selon ses dires. Il a affirmé avoir saisi "le procureur de la République de Paris" pour que "les auteurs de ces actes antidémocratiques en répondent devant la justice".
Richard Ferrand n’a pas mentionné le nom des élus menacés. Mais mercredi 14 juillet, la député LREM de l’Hérault Patricia Mirallès a partagé sur Twitter le genre de message qu’elle a reçu. C’est "un message d’une grande violence mais qui ne m’intimide pas", a-t-elle commenté, affirmant tout de même qu’elle allait porter plainte.
Aujourd’hui 14h25, je reçois une menace de mort (par arme à feu) très inquiétante, en ce jour de #FeteNationale.
Un message d’une grande violence mais qui ne m’intimide pas. Je déposerai plainte dès demain. pic.twitter.com/E2ZESr9ics
— Patricia MIRALLÈS #Vaccinée💉 (@MIRALLESMP) July 14, 2021
