Face à la réclamation de certains élus pour un rétablissement de la taxe d’habitation, enlevée en 2023 pour les résidences principales, la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, a donné une réponse claire.
Dans un entretien accordé au Parisien le samedi 2 novembre, Catherine Vautrin a fermement écarté un éventuel retour de la taxe d’habitation pour les résidences principales. Il n’y aura pas de retour en arrière malgré les appels à restaurer cet impôt pour répondre aux besoins financiers des collectivités.
En réponse aux élus qui souhaitent plus de ressources, la ministre a proposé de rouvrir des discussions sur la fiscalité. L’objectif serait d’explorer des moyens pour que les collectivités locales puissent mieux maîtriser leurs revenus sans imposer de nouvelles charges aux résidents. "Il faut réfléchir à une contribution équitable pour les habitants des villes et des villages, même si cela ne prend pas la forme d’une taxe d’habitation," a-t-elle expliqué, insistant sur l’importance de la participation de chacun aux coûts de la vie locale.
Catherine Vautrin a souligné la nécessité de sensibiliser les citoyens aux coûts de gestion des collectivités. "Sans réinstaurer une taxe d’habitation, il est essentiel que chacun prenne conscience de ces coûts," a-t-elle indiqué. Pour la ministre, responsabiliser les citoyens sur les dépenses publiques locales est essentiel, mais cela peut être fait sans créer un nouvel impôt.