Didier Lallement, le préfet de police de Paris, a adressé une lettre à tous ses directeurs de service sur la question sensible de la radicalisation des agents.
A la suite de l’attaque au couteau meurtrière tuant quatre policières à la Préfecture de Police de Paris, le 3 octobre dernier, le préfet a décidé d’adresser une note à tous ses directeurs. Dans cette lettre, Didier Lallement exige le signalement immédiat à la hiérarchie dès la détection de "signes possibles d’une radicalisation d’un agent". Il revient ensuite à la hiérarchie de saisir l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ces signes peuvent être un changement pouvant être vestimentaire, alimentaire ou encore physique.
L’agent radicalisé pourra aussi changer de comportement en refusant par exemple de serrer la main de ses collègues du sexe féminin. Il pourra aussi faire l’objet d’un repli sur soi ou manifestera un rejet de l’autorité ou bien de la vie en collectivité.
Selon toujours la note du préfet de Paris, l’objectif de ces démarches consistent à sauver "non seulement ces personnes contre elles-mêmes, mais également leur environnement professionnel et la population".
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