Candidate La République en marche à la mairie de Paris, Agnès Buzyn estime qu’il est primordiale que la capitale ait un plan de relance économique après la crise du coronavirus.
Agnès Buzyn était arrivée en 3e position avec 17,3 % des voix au premier tour des municipales, le 15 mars. Elle n’a cependant reccueilli que 20 % des intentions de vote pour le second tour, selon une enquête IFOP-Fiducial pour Le Journal du dimanche et Sud Radio, réalisée du 2 au 5 juin. La candidate La République en marche à la mairie de Paris estime toutefois que "la victoire est possible. Les cartes sont rebattues".
Dans une interview au Journal du dimanche ce 14 juin, Agnès Buzyn a indiqué que "la crise économique s’annonce très dure". D’après l’ancienne ministre de la Santé, la capitale devrait avoir "son plan de relance économique" après cette crise sans précédent liée à la pandémie de coronavirus. Elle en promet un, qui devrait être mis en œuvre dès le début du mois de juillet.
Ce plan de relance d’Agnès Buzyn " sera doté de 400 millions d’euros, dont 170 millions pour un fonds de solidarité confié aux maires d’arrondissement ". L’ancienne ministre de la Santé compte notamment "aider les commerçants, artisans et restaurateurs à survivre" en les exonérant de toutes taxes " la première année, voire l’an prochain si la crise persiste".
Agnès Buzyn voudrait par ailleurs expérimenter "une libéralisation des horaires d’ouverture dans tout Paris, le soir et le week-end" pendant une année. L’idée est d’"étaler les heures d’affluence pour les consommateurs, ainsi que les heures de pointe dans les transports en commun", selon ses explications. Cela fournirait en outre du travail aux jeunes.
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