La sortie de Pap Ndiaye au sujet de la chaine CNEWS, est loin de faire l’unanimité au sein de la majorité. Elisabeth Borne, s’est détachée des propos de son ministre de l’Education nationale.
Le ministre de l’Éducation nationale a décrit la chaine d’information CNEWS d’« extrême droite ». Il n’en fallait pas plus pour s’attirer les foudres de la droite. Des personnalités politiques ont émis des critiques à l’endroit du ministre.
La journaliste Laurence Ferrari, officiant sur la fameuse télévision, a tenu à lui répondre à l’antenne. Elisabeth Borne, a été questionnée concernant cette remarque qui crée la polémique. La première ministre n’a pas vraiment pris la défense de son ministre considérant qu’« il n’appartient pas au gouvernement d’interférer dans la gestion des médias, quels qu’ils soient ». Le sujet évoquait aussi la position délicate dans laquelle se trouve le Journal du Dimanche. Le média a été repris récemment par Vivendi. Les journalistes refusent la nomination de Geoffroy Lejeune en tant que directeur du journal.
Ce jeudi en Conseil des ministres, Pap Ndiaye a reçu un soutien de taille, celui du grand chef. « Rien ne justifie qu’on s’attaque à un ministre et parfois même à sa famille », a affirmé le président de la République. La remarque s’adressait directement à son ministre de l’Éducation nationale qui a été attaqué de tout part après ses remarques sur les médias de Vincent Bolloré.
Olivier Véran rapporte qu’Emmanuel Macron a rappelé que « la liberté de la presse, la liberté de la diversité d’opinions et la liberté d’expression (...) s’applique aussi aux ministres ». L’équipe de Pap Ndiaye s’est félicitée de cette réaction du chef de l’État. « Oui à la liberté de la presse, oui à la critique de l’exercice de la liberté de la presse » confirme l’entourage du président. En prenant position, Emmanuel Macron prouve qu’il n’est pas sur la même ligne que sa cheffe du gouvernement. A juger par ses propos, Elisabeth Borne, ne s’est pas du tout mise du côté du ministre.