L’exécutif a présenté, lundi 20 juillet, son projet baptisé "Pack rebond" pour doper l’industrie dans les territoires. Il est composé d’une série de mesures pour attirer les investissements industriels et relocaliser la production.
La ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, et la ministre chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, ont fait une visite à Chalon-sur-Saône lundi. Pour l’occasion, elles ont présenté le projet du gouvernement "Pack rebond", destiné aux territoires d’industrie.
Le ministère a souligné que ces territoires d’industrie constituent une priorité du gouvernement. Le "Pack rebond" s’inscrit dans le cadre du cap fixé le 14 juillet par le chef de l’Etat, en matière de souveraineté nationale, de reconstruction économique et de partenariat avec les territoires.
En ces temps de relance économique, l’objectif de ce plan est d’attirer les investissements industriels et faciliter les installations sur le territoire. Le dispositif est structuré autour de quatre objectifs : " relocaliser la production", "expérimenter des sites pilotes pour les transitions ’industrielle et écologique’", "préserver les savoir-faire et développer les compétences" et "accélérer les projets des collectivités et des industriels".
Le projet s’appuie d’abord sur le programme des "sites industriels clés en main", lancé en début d’année. Douze sites étaient alors concernés, mais les ministres ont cité 66 de plus, qui proposent des infrastructures dédiées (énergie, haut débit, logistique). Les industriels intéressés pourront profiter de procédures accélérées.
Afin de soutenir la dynamisation du tissu industriel dans les villes moyennes, Jacqueline Gourault et Agnès Pannier-Runacher ont par ailleurs lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour les collectivités qui voudraient ouvrir des formations correspondant aux besoins de leurs PME et ETI.
Le "Pack rebond " comprend également une opération visant à recruter un millier de "volontaires territoriaux en entreprise " (VTE), des jeunes diplômés, dans des PME et ETI. Selon les informations relayées par les médias, une aide publique de 4 000 euros sera attribuée aux entreprises pour le recrutement d’un VTE dans un territoire d’industrie. Quant au VTE, il bénéficiera d’une aide de 1 200 euros pour ses frais d’hébergement.
>>> Retrouvez toute l’actualité politique en France sur Linfo.re