C’est ce qu’a indiqué le ministre de la Santé sur le plateau de TF1 mardi 22 décembre. Ce projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires a déclenché la polémique.
Le gouvernement a présenté en Conseil des ministres, lundi, le projet de loi "instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires" en cas de future pandémie. Depuis sa mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, le texte fait jaser.
La possibilité de voir certains déplacements conditionnés à la vaccination a été en effet évoquée dans ce projet de loi. Cela suscite de vives réactions dans l’opposition, qui redoute une restriction des libertés.
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L’exécutif a cependant assuré qu’il s’agit de clarifier le cadre légal pour faciliter la gestion des crises sanitaires. A quelques jours du début de la campagne de vaccination anti-coronavirus en France, le ministre Olivier Véran a affirmé que le Parlement n’examinerait pas le projet de loi "dans les prochains mois".
Il a tenu à souligner que "ce texte n’a pas, du tout vocation à envisager la vaccination obligatoire contre le coronavirus". Le gouvernement "ne le proposera pas devant le Parlement … avant d’être sorti de la crise", car il estime qu’"il faut de la confiance pour que les Français se fassent vacciner librement".
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