Michel Barnier a annoncé mardi, lors de son discours de politique générale, que les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie seront reportées "jusque fin 2025". Le Premier ministre a également déclaré que le projet de dégel du corps électoral ne serait pas soumis au Congrès, un geste fort pour apaiser les tensions sur l’archipel.
Lors de son discours de politique générale, Michel Barnier a reconnu l’ampleur de la crise sociale et politique qui sévit depuis des mois en Nouvelle-Calédonie . Évoquant "une crise d’une gravité exceptionnelle", le chef du gouvernement français a annoncé la décision de reporter les élections provinciales à la fin de l’année 2025. Il exprimé sa solidarité envers les habitants de l’archipel, prenant conscience de leur "souffrance" et leur "angoisse". Le Premier ministre a affirmé l’engagement de l’État et du gouvernement à rester à leurs côtés dans cette période difficile.
M. Barnier a aussi annoncé que le projet de dégel du corps électoral, à l’origine des tensions en Nouvelle-Calédonie, ne serait finalement pas présenté au Congrès. Cette décision vise à désamorcer les conflits qui agitent l’archipel depuis quatre mois. Le locataire de Matignon a profité de l’occasion pour saluer le travail des forces de l’ordre et des services publics dans la gestion de cette crise. Il a, par ailleurs, souligné l’importance de relancer l’économie et de retisser le lien social au sein des communautés locales.
Le chef de l’exécutif a indiqué qu’il va falloir trouver un consensus politique sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Le Président Emmanuel Macron prendra prochainement des mesures concrètes. Une réunion avec les élus locaux est prévue en novembre pour poursuivre les discussions et établir une feuille de route. L’objectif est clair : trouver des solutions durables pour le territoire.
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