Ce dimanche, les électeurs de Nouvelle-Calédonie étaient appelés aux urnes. L’objectif était d’indiquer s’ils étaient pour ou contre l’indépendance. Ils ont voté majoritairement contre à 56,4%.
C’est pas moins de 80,63% des électeurs de Nouvelle-Calédonie qui sont allés voter ce dimanche lors du référendum sur l’indépendance. Ils ont décidé et on choisi de dire "Non" à l’indépendance.
Les Néo-Calédoniens se sont mobilisés en masse ce dimanche dans les bureaux de vote. Un vote très important pour la Nouvelle-Calédonie.
Déjà à la mi-journée le taux était de 41,81%.
Suite à ce référendum, le président de La République s’est exprimé en direct. Il évoque une victoire historique. "C’est une immense fierté que nous ayons passé ensemble cette étape historique."
Il a par ailleurs annoncé que le Premier Ministre se rendrait avec la Ministre des Outre-mer en Nouvelle-Calédonie. "Le gouvernement va proposer aux forces politiques de Nouvelle-Calédonie de se réunir dans les prochaines semaines."
La Nouvelle-Calédonie est un petit territoire français avec 24 000 km2 de superficie. Avec 270 000 habitants, elle est située dans le Pacifique. Elle a été Territoire d’Outre-mer ou TOM en 1946 ; puis une Collectivité sui generis en 1999.
Ce 4 novembre 2018, les 175 000 électeurs de la Nouvelle- Calédonie allaient aux urnes pour un référendum d’autodétermination.
Antoine qui vit là-bas depuis 1971 : "J’ai été voter avec mon épouse. Je suis contre l’indépendance."
David Lorion, député : "30 ans après les accords de Matignon, le référendum de ce dimanche est un jour historique pour la Nouvelle-Calédonie. Le dialogue entre les communautés doit continuer pour que ce référendum n’ouvre pas à une instabilité institutionnelle".
Jean-Hugues Ratenon : "La démocratie s’est exercée, je prends acte des résultats mais je comprends la grande déception des Kanaks qui aspirent à une pleine souveraineté. Les résultats plus serrés que prévus nous imposent la prudence vu que c’est la population importée qui fait cette majorité. En tout état de cause : ce référendum du 04 novembre ne doit pas annuler les accords de Matignon de 1988 et des accords de Nouméa en 1998 qui laissent la possibilité à la population de la Nouvelle Calédonie de se prononcer une nouvelle fois en pleine responsabilité."