Les indépendantistes demandent un report en raison de la situation sanitaire. Le candidat de La France insoumise à la présidentielle estime qu’en refusant de reporter le référendum en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron prendrait le risque de "recréer les conditions du conflit actuellement apaisé".
La Nouvelle-Calédonie est un territoire français depuis le milieu du XIXe siècle. Dimanche 12 décembre, les électeurs sont appelés à voter pour ou contre l’indépendance de l’archipel. C’est le troisième et dernier référendum d’autodétermination prévu par l’accord de Nouméa, signé en 1998.
Le scrutin est cependant boudé par les indépendantistes. Ces derniers demandent de le reporter car ils estiment que la crise du coronavirus "empêche de mener une campagne équitable". Lundi 6 décembre, Jean-Luc Mélenchon a mis l’accent sur cette requête adressée au gouvernement.
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Le candidat de La France insoumise à la présidentielle a indiqué dans un communiqué qu’"il n’est pas trop tard pour reporter le référendum". En ignorant cette la demande des indépendantistes, Emmanuel Macron prendrait, selon lui, "la responsabilité de recréer les conditions du conflit actuellement apaisé".
M. Mélenchon exhorte donc le président de la République de "mettre à l’ordre du jour du Conseil des ministres du mercredi 8 décembre ce report". Le gouvernement avait, en effet, décidé de maintenir le scrutin à cette date car l’épidémie de Covid-19 est en repli en Nouvelle-Calédonie depuis un certain temps, même si le virus circule encore sur le territoire.
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