En visite en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a appelé toutes les parties à avoir "la grandeur d’accepter les résultats des trois référendums".
Emmanuel Macron effectue un voyage de plusieurs jours en Nouvelle-Calédonie. Mercredi 26 juillet, il a annoncé le processus démocratique qu’il entend faire suivre sur l’île après le rejet de l’indépendance lors de trois référendums. Le chef de l’État a indiqué à Nouméa que la Nouvelle-Calédonie est française parce qu’elle a choisi de rester française. Cependant, il a dit ne pas "mésestimer les aspirations déçues de ceux qui défendaient un tout autre projet". Il a par la suite appelé toutes les parties à avoir la "grandeur d’accepter" les résultats des trois référendums, tout en affirmant sa volonté d’être le "président d’un nouveau projet (…) celui de la Nouvelle-Calédonie dans la République".
Emmanuel Macron s’est exprimé sur un consensus en vue de la réforme constitutionnelle promise avant de déclarer se fixer l’objectif d’une révision de la Constitution pour début 2024. "Je vous demande d’engager un travail pour faire advenir une citoyenneté pleine et entière fondée sur un contrat social, faite de devoirs et de droits (…) de l’appartenance au Caillou", a-t-il détaillé. Il a expliqué vouloir bâtir ce statut nouveau dans les mois, les trimestres qui viennent et dans le consensus.
Les responsables indépendantistes n’ont pas participé à une réunion au Haut-Commissariat du territoire. Le président de la République a déploré cette absence se disant "personnellement blessé". Il a ainsi mis en garde contre le choix de se réfugier dans "un séparatisme et du risque de la violence qu’il fait planer". "Pas de retour en arrière, pas de bégaiement, pas de surplace", a-t-il lancé. A noter qu’au début de la rencontre, il a bien précisé qu’il ne s’agissait pas d’une négociation "trilatérale formelle" avec l’État, dont les indépendantistes n’ont toujours pas accepté le principe.
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