Invitée sur RTL ce jeudi, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a déclaré qu’elle s’oppose au projet d’Emmanuel Macron en particulier son projet de réforme des retraites.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a souligné ce jeudi qu’elle ne figurera pas dans le nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne. "J’ai déjà répondu non pour être Première ministre, je répondrai également non pour être ministre. Je ne suis pas à vendre", a lâché la socialiste. Cette dernière a un rendez-vous avec la nouvelle cheffe du gouvernement cet après-midi "en tant que présidente de région". Pour justifier ce refus, elle a déclaré sur RTL qu’elle désapprouve le projet du chef de l’Etat Emmanuel Macron, notamment son projet de réforme des retraites. "Je suis contre la retraite à 65 ans parce qu’il ne connaît pas la pénibilité des métiers, que ce soit dans les maisons de retraite, dans les hôpitaux...", a-t-elle expliqué.
En ce qui concerne le rassemblement de la gauche, la Nupes, Carole Delga a fustigé cet accord conclu entre LFI, le PS, EELV et le PCF pour les législatives. La présidente de la région Occitanie a précisé qu’elle contestait la vision de la politique de Jean-Luc Mélenchon. "Je suis convaincue que nous devons avoir un État fort, laïc, sans aucune compromission vis-à-vis du communautarisme", a-t-elle déclaré. A son avis, la gauche n’a pas assez travaillé ces dernières années et doit impérativement se mettre au travail pour amener des solutions. "Il faut se réunir sur des axes intangibles et fondateurs avec les différentes forces de gauche, avec les intellectuels et civils de gauche qui en ont assez de Marine Le Pen et Emmanuel Macron", a-t-elle insisté.
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