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Gérald Darmanin est visé par une plainte pour viol et Eric Dupond-Moretti, l’ennemi juré de MeToo. Leurs nominations sont considérées comme une formidable claque" lancée aux féministes, lance la sénatrice Laurence Rossignol.
Plusieurs personnalités se sont exprimées à propos de la formation du nouveau gouvernement. Invitée sur FranceInfo, Laurence Rossignol, sénatrice de l’Oise, ancienne ministre déléguée à la Famille, l’enfance et aux droits des femmes et présidente de l’Assemblée des Femmes, a parlé de ce sujet.
D’après elle, la nomination de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur et celle d’Eric Dupond-Moretti à la Justice sont "un très gros problème". C’est "une formidable claque qu’Emmanuel Macron lance au visage de toutes celles et ceux qui se sont mobilisés contre les violences sexuelles et sexistes", a-t-elle réagi, mardi 7 juillet. Elle a indiqué que c’est un très gros problème, car "a minima, ces deux hommes n’ont aucun engagement sur ces sujets".
La sénatrice a dit ne pas préjuger "des affaires judiciaires de M. Darmanin". Toutefois, selon elle, le nouveau ministre de l’Intérieur est visé par une plainte pour viol et par "deux fois, il est mis en cause" pour "un échange de faveurs sexuelles contre une intervention par un homme de pouvoir".
Concernant Eric Dupond-Moretti, l’ex-ministre a souligné que ce nouveau ministre de la Justice, n’a jamais caché son aversion pour tout ce qui est le mouvement #MeToo, la loi sur le harcèlement de rue. "Quel désaveu pour Marlène Schiappa que de voir un ministre de la Justice qui a clairement dit tout le mépris qu’il avait pour ce qui était une avancée dans ce domaine", a signifié Laurence Rossignol.
Durant cet entretien, elle a affirmé que les Françaises aujourd’hui, font de la lutte contre "les violences sexuelles et les violences conjugales une priorité collective". Elles sont ainsi "sensibles à ces sujets", et ne veulent plus qu’ils soient méprisés, raillés, ignorés.
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