Invité sur TF1 à l’occasion de la parution de son nouveau livre, lundi 27 juillet, Nicolas Sarkozy est revenu sur le nouveau gouvernement. Il a donné son avis sur le Président, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur.
L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a sorti un livre intitulé "Le Temps des tempêtes", qui retrace ses premiers pas à l’Elysée. A l’occasion de la parution de cet ouvrage, il est revenu sur le gouvernement de Jean Castex et les rapports qu’il entretient avec Emmanuel Macron. L’ex-locataire de l’Elysée en a également profité pour réaffirmer son soutien à Gérald Darmanin.
Depuis son arrivée à l’Elysée, Emmanuel Macron avait sollicité Nicolas Sarkozy à plusieurs reprises. Ce dernier estime pourtant que "c’est plutôt bon signe" lorsque le chef de l’Etat veut parler avec l’un de ses prédécesseurs en cas de souci ou quand il y a une question. Il a tenu à donner des conseils à l’exécutif. Plaidant pour le volontarisme pour face à la crise, il a toutefois mis en garde E. Macron contre toute forme d’arrogance.
"Quand le président de la République … va jusqu’au bout d’une idée, d’une conviction, il ne se trompe pas", a dit N. Sarkozy concernant la volonté du chef de l’Etat de faire face à la situation "quoi qu’il en coûte". Il a, par ailleurs, souligné : "Ce n’est pas parce qu’on est volontaire qu’on réussit, mais si vous n’êtes pas volontaire vous n’avez aucune chance de réussir".
Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de ne plus être un acteur politique même s’il en parle. L’ancien chef de l’Etat estime en revanche qu’il a un devoir vis-à-vis de la France, pays qu’il avait dirigé de 2007 à 2012.
Le nouveau gouvernement a à sa tête un ancien collaborateur, Jean Castex étant son ancien secrétaire général adjoint à l’Elysée. Mais l’ex-Président a balayé l’idée d’avoir soufflé son nom à Emmanuel Macron. Il a toutefois assuré que le Premier ministre est "un homme de qualité", en qui il avait toujours eu confiance.
L’ancien locataire de l’Elysée a également voulu réaffirmer son "amitié" à Gérald Darmanin, qui est visé par une accusation de viol. Alors que ce dernier est vivement critiqué depuis sa nomination à l’Intérieur et que beaucoup demandent sa démission, il a reçu un soutien public venant de son ancien mentor.
Plaidant pour le respect de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy a souligné que sans cela "il n’y a pas de démocratie". L’ex-dirigeant français a assuré que le ministre de l’Intérieur peut compter sur lui. "Gérald est un ami, j’ai pu compter sur sa solidité et sa fidélité. J’ai pu compter sur son amitié, il peut compter sur la mienne", a-t-il affirmé.