La cour d’appel de Paris a condamné l’ancien président Nicolas Sarkozy à trois de prison, dont un an ferme dans le cadre de l’affaire Bismuth. La partie ferme sera aménagée sous bracelet électronique à domicile.
L’ancien chef de l’Etat est désormais fixé sur son sort dans le cadre de l’affaire Bismuth également connue comme étant l’affaire des écoutes. Nicolas Sarkozy, 68 ans, a été condamné ce mercredi matin à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme. L’ex-président qui est arrivé dans l’enceinte du palais de justice de Paris peu avant 9 heures a été déclaré coupable de corruption active et trafic d’influence. La peine de prison ferme sera aménagée sous bracelet électronique à domicile, rapporte TF1.
Une affaire "d’une gravité sans précédent au cours de la Ve République"
En première instance, le 1er mars 2021, Nicolas Sarkozy (2007-2012) a écopé d’une peine de trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence. L’ancien président qui a toujours clamé son innocence n’a pas tardé à faire appel. Au premier jour de ce nouveau procès, le 5 décembre 2022, l’ex-locataire de l’Elysée a défendu son honneur bafoué en martelant qu’il n’a "jamais corrompu qui que ce soit". À l’issue des débats en appel, l’accusation a parlé d’une affaire "d’une gravité sans précédent au cours de la Ve République". Le parquet général avait également demandé trois ans de prison totalement assortis du sursis pour les trois prévenus.
Après cette condamnation, Nicolas Sarkozy a encore rendez-vous devant la justice en septembre. Il sera jugé en appel dans l’affaire "Bygmalion".
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