Jeudi 30 septembre, dans l’émission "Touche pas à mon poste", le journaliste Jean-Michel Aphatie est revenu sur les accusations de viol à l’encontre de Nicolas Hulot. C’est un récit qui a secoué la classe politique.
La petite-fille de l’ex-président de la République François Mitterrand avait déposé une plainte pour viol contre Nicolas Hulot en 2008. Invité dans l’émission "Touche pas à mon poste", jeudi 30 septembre, le journaliste politique Jean-Michel Aphatie est revenu sur cette histoire, avec de nouvelles révélations.
Les accusations avaient été dévoilées en 2018, "soit dix ans après", s’est rappelé le journaliste. C’était un article de L’Hebdo, sorti le 9 février, qui avait révélé que l’ancien ministre de la Transition écologique était visé par une plainte. "Il était un des principaux ministres d’Emmanuel Macron au moment des faits. Ce n’est pas rien", a-t-il dit. Mais au bout de dix ans, "il n’y a ni enquête, ni confrontation".
Comme la victime présumée est resté silencieuse, Jean-Michel Aphatie a reconstitué les circonstances afin de comprendre comment ils se sont rencontrés en 1997. "J’ai essayé de restituer l’environnement de Sipa en 1997 et je suis tombé sur un témoignage qu’une autre journaliste a récupéré. Il s’agit d’une biographe de Nicolas Hulot et c’est celui du patron de Sipa, Göksin Sipahioglu", relate le journaliste.
Göksin Sipahioglu aurait indiqué que "Nicolas Hulot a voulu cette photographe en particulier, il la voulait elle et je lui ai dit qu’elle viendrait seule. Nicolas Hulot a insisté pour ça". D’après le journaliste, la jeune femme "en est ressortie douloureuse, souffrante et blessée au point de porter plainte 11 mois après", selon les propos relayés par le magazine Closer.
Alors âgée de 19 ans, Pascale Mitterrand était une photographe stagiaire de Sipa. Ayant acquis une grande maison, Nicolas Hulot aurait proposé à l’agence de presse l’exclusivité des photos de celle-ci. La petite-fille François Mitterrand se serait rendue seule sur les lieux pendant une semaine.
En juillet 2008, elle avait porté plainte, confiant une scène de viol. Les gendarmes avaient alors entendu Nicolas Hulot le mois suivant. Ce dernier avait reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la jeune femme, mais niait toute contrainte. Ces accusations n’avaient été révélées au grand jour qu’en février 2018.