Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy, condamné à un an de prison ferme, va faire appel

Avec son avocat T. Herzog, Nicolas Sarkozy était accusé d’avoir essayé d’obtenir de Gilbert Azibert, à l’époque avocat général à la Cour de cassation, des informations confidentielles en échange d’un appui pour un poste prestigieux à Monaco. Les soupçons avaient été établis après des écoutes de conversations téléphoniques de l’ancien chef de l’Etat avec son avocat.

Les enquêteurs avaient découvert que Mr Sarkozy utilisait un téléphone secret, sous l’identité de "Paul Bismuth". Poursuivi pour corruption et trafic d’influence, il avait comparu au tribunal judiciaire de Paris en décembre 2020.

Un an de prison ferme

Après deux mois de procès, l’heure du jugement a sonné. Ce lundi 1er mars, le tribunal judiciaire de Paris a rendu sa décision : l’ancien président de la République est reconnu coupable de corruption et trafic d’influence et condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis.

Le parquet national financier avait requis quatre ans de prison dont deux avec sursis à l’encontre de l’ancien chef de l’Etat, tandis que son avocat avait demandé la relaxe.

Thierry Herzog et Gilbert Azibert sont, eux aussi, reconnus coupables de corruption et trafic d’influence.

Deuxième président condamné de la V^e République

C’est la deuxième fois de l’histoire de la V^e République qu’un ancien président est condamné, après Jacques Chirac, reconnu coupable en 2011 de détournement de fonds et d’abus de confiance. Il avait écopé de deux ans de prison avec sursis.

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Condmané également à trois de prison dont deux avec sursis, ainsi qu’à cinq d’interdiction d’excercer, l’avocat Thierry Herzog a fait appel de la décision, tout comme Gilbert Azibert.

L’avocate de Nicolas Sarkozy, Jacqueline Laffont, annonce la décison de son client de faire appel de sa condamnation.

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