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Invitée sur BFMTV, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen estime que la stratégie de désistement de La République en marche (LREM) témoigne d’un "gigantesque aveu de faiblesse" de LREM.
Stanislas Guerini, délégué général de La République en Marche, a annoncé samedi la stratégie de désistement du parti de la majorité aux élections municipales. Celle-ci consiste pour les candidats LREM de se désister ou de fusionner leur liste avec celle du candidat le mieux placé. Cette solution est envisagée dans le cas où ils sont placés en troisième position et donc pas en mesure de battre le RN. Selon Marine Le Pen, cette manœuvre se traduit comme étant un "gigantesque aveu de faiblesse" du parti au pouvoir. "A un niveau électoral très important comme l’est le Rassemblement national dans des tas de territoires en France, ce front républicain est voué à l’échec total", a-t-elle ajouté sur BFMTV.
En ce qui concerne la collusion entre LREM et Les Républicains, Marine Le Pen pense qu’ils se feront "désister" par les électeurs. En effet, la présidente du RN a souligné qu’il faudrait qu’ils parviennent au second tour des élections municipales. Un cas de figure qui est difficile à atteindre dans un grand nombre de villes. "Il y a toute une série de villes où ils n’ont pas de candidats" et "en réalité, tout ce cinéma vise à justifier leurs faiblesses en matière d’implantation locale, leur absence sur des départements entiers", a-t-elle lâché sur le récit de Franceinfo. Ce qui est "considérable", selon elle, c’est que La République en marche et Les Républicains présentent un candidat commun dans cent villes. "C’est maintenant Les Républicains en marche", a-t-elle ironisé.
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