Elections municipales : l’exécutif tient sa ligne

"Il devient raisonnable, cohérent, et même nécessaire de reporter le scrutin municipal"

Dans la foulée des nouvelles mesures de confinement annoncées par le chef du gouvernement, Edouard Philippe, les présidents de six régions français ont appelé à un report des municipales, dont le premier tour est prévu ce 15 mars. Les médias citent notamment Xavier Bertrand (Hauts-de-France), Valérie Pécresse (Ile-de-France), Carole Delga (Occitanie), Renaud Muselier (PACA), Gilles Simeoni (Corse) et Hervé Morin (Normandie).

Le président de l’association des régions de France, Renaud Muselier, a écrit sur Twitter : "Il était légitime de maintenir le souffle démocratique de notre Nation ! Mais ce soir, face aux faits, il devient raisonnable, cohérent, et même nécessaire de reporter le scrutin #municipal. Il devra se tenir une fois l’épidémie vaincue collectivement ".

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"Nos mandats valent moins que la santé de nos concitoyens"

Le Premier vice-président du Sénat (LR), Philippe Dallier, le député (LFI) Eric Coquerel, le maire sortant de Montpellier (DVG), Philippe Saurel, se sont également opposés à la tenue du scrutin. Arnaud Robinet, le maire (DVD) de Reims, a pour sa part dit : "Nos mandats valent moins que la santé de nos concitoyens. La position n’est pas tenable", selon les propos rapportés par Ouest-France.

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"Sans risques pour les Français"

Mais samedi en soirée, l’Elysée a tenu sa ligne. Selon les explications d’Edouard Philippe, les experts ont "confirmé que le premier tour pouvait se dérouler … en respectant strictement les consignes de distanciation et de priorisation des personnes âgées et fragiles". Il a donc souligné que la date est maintenue. Conformément à ce qu’avait annoncé Emmanuel Macron, jeudi soir, "le premier tour du scrutin" a bien lieu ce dimanche 15 mars.

L’Elysée a souligné que la décision du chef de l’Etat a été surtout guidée par deux principes : "Protéger les Français et maintenir l’unité du pays". Il a annoncé le maintien du vote, après consultation des responsables politiques et après avoir été assuré par le comité scientifique "que ce scrutin pouvait se dérouler sans risques pour les Français".

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