Alors que l’inquiétude a plané quand elle a annulé au dernier moment une visioconférence, la candidate LREM, Agnès Buzyn, a assuré qu’elle repart au combat avec détermination.
Le deuxième tour des élections municipales se tiendra le 28 juin prochain en France. La candidate LREM à Paris, Agnès Buzyn, a assuré, dans l’après-midi du mardi 26 mai qu’elle était "pleinement engagée, déterminée à terminer cette campagne". Lors d’une vidéoconférence avec une soixantaine de ses colistiers, elle a annoncé qu’elle présenterait un organigramme de campagne et des "idées-forces", ce mercredi 27 mai.
L’ancienne ministre de la Santé a également poursuivi qu’elle a mûrement réfléchi à la manière dont elle pouvait mener cette campagne dans des "circonstances exceptionnelles, politiques et personnelle". "J’ai trouvé les ressources en moi pour y aller la tête haute", a-t-elle souligné.
Agnès Buzyn a ainsi fixé un cap même si la victoire semble difficile à atteindre pour elle, rapporte le journal Le Parisien. En effet, avec 17,3 % des voix, la candidate LREM est arrivée à la troisième place, au premier tour, derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati. "Il ne faut pas donner les pleins pouvoirs à Anne Hidalgo, il faut qu’on incarne une alternative centrale et la majorité présidentielle au Conseil de Paris", a-t-elle affirmé.
Cette détermination a apporté une quiétude pour le camp LREM. Effectivement, un certain doute a plané lundi 25 mai au moment où Agnès Buzyn a annulé au dernier moment une visioconférence qui devait se tenir à 8 heures mardi matin avec ses 16 têtes de liste.
D’après le journal, la candidate a longuement soupesé sa décision. Elle a réfléchi sur ce qu’elle devait faire. Un pilier de la majorité a confirmé qu’"elle hésitait". Certains de ses colistiers ont même reçu mardi matin, un message les informant qu’elle aurait "besoin de temps pour réfléchir". Toute cette hésitation a créé une perturbation au sein des macronistes de la capitale dont beaucoup se sont demandés si cette dernière ne tentait pas d’abandonner la course à l’Hôtel de Ville.
Concernant ses propos relayés par le journal Le Monde où elle qualifiait de "mascarade" le maintien du premier tour des municipales, Agnès Buzyn a confié à ses colistiers mardi qu’elle aura l’occasion de s’expliquer. "J’ai eu le malheur de ressentir les choses plus tôt. Perception décalée. Je m’en expliquerai", a-t-elle souligné. Pour ce second tour, l’ancienne ministre devra restaurer la confiance et remobiliser ses troupes. Désormais, son équipe cherche à passer des accords avec les équipes du dissident Cédric Villani (arrivé cinquième avec 7,9 % des voix).
Par ailleurs, Florence Berthout, la maire du Ve pourra négocier la fusion de sa liste avec celles des Républicains LR pour sauver son fauteuil.
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