Mercredi matin, au lendemain de la fusillade à Strasbourg, Christian Estrosi, maire de Nice, a appellé les manifestants à cesser temporairement leurs actions.
Christian Estrosi se souvient du drame d’un attentat terroriste en juillet 2016. La fusillade de Strasbourg lui rappelle ainsi l’émotion. "Il faut avoir vécu cela pour comprendre la douleur de la population", a-t-il témoigné mercredi matin sur Europe 1. Le maire de Nice a également exprimé sa "profonde émotion" et sa "compassion", résumées par le message suivant, "en même temps : je suis Nice et je suis Strasbourg".
Dans un contexte d’"urgence attentat", Christian Estrosi estime qu’"il est urgent de le suspendre", évoquant le mouvement des "Gilets Jaunes". La suspension des mobilisations n’empêche pas de poursuivre le dialogue sous d’autres formes, a-t-il renforcé. "Les forces de l’ordre sont épuisées" alors qu’ils doivent se concentrer sur la sécurité des Français. Leur devoir "est de se river sur la menace que nous connaissons", d’autant "qu’il peut y avoir d’autres tentatives d’attentat". Cette double préoccupation n’est pas tenable alerte le maire de Nice.
Enfin, Christian Estrosi appelle à la "responsabilité de chacun". Il estime que "tous les responsables politiques" doivent appeler à ce "qu’il n’y ait pas d’acte V" des "Gilets Jaunes" samedi.