D’après son avocat, Me Pierre Darkanian, François Asselineau nie en bloc les accusations portées contre lui et basées sur une enquête menée exclusivement à charge.
Le président de l’UPR François Asselineau a été mis en examen vendredi 5 février pour harcèlement et agressions sexuelles par personne ayant autorité et intimidation d’une victime. Cette mesure fait suite à son placement en garde à vue mercredi dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 15 mai par le parquet de Paris. Deux victimes présumées et anciens salariés de l’UPR ont porté plainte contre l’ancien candidat aux élections présidentielles. Un ancien cadre avait fait un signalement au procureur de la République.
Le Figaro et Libération ont révélé ces accusations que François Asselineau a qualifiées de "calomnies". Le président de l’UPR, confronté aux deux plaignants lors de sa garde à vue, "conteste catégoriquement les accusations qui reposent sur une enquête menée exclusivement à charge", a déclaré son avocat, Me Pierre Darkanian après sa mise en examen. Les accusations en question ont été portées par deux anciens employés de l’UPR dont les plus graves sont en rapport avec "de prétendus baisers volés", a-t-il expliqué alors que les deux plaignants n’ont pas changé leur version des faits.
Plusieurs dizaines de cadres du mouvement avaient déjà demandé la démission de François Asselineau au mois de mars. Ils ont dénoncé l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de la part de l’homme politique à l’égard de salariés de l’UPR. Certains ont rencontré de graves souffrances psychologiques. Mais leur démarche a connu un échec et ils ont alors exigé que le président de l’UPR se retirer de ses fonctions le temps des procédures judiciaires. François Asselineau a touttefois été réélu à la tête du parti souverainiste à l’issue d’un congrès virtuel en juillet.
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