L’ex-ministre Michèle Alliot-Marie se rapproche d’un procès...
Michèle Alliot-Marie est embourbée dans le dossier de subventions versées entre 2009 et 2013 au bénéfice d’une association de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). A cette époque, MAM était adjointe au maire, en plus de ses fonctions de garde des Sceaux puis de ministre des Affaires étrangères.
Le parquet de Nanterre a requis son renvoi devant le tribunal correctionnel pour soupçons de "prise illégale d’intérêts". L’ancienne ministre de la justice se rapproche d’un procès, commente Mediapart.
L’information judiciaire a été ouverte en 2013 à Nanterre, visant Bernard Marie, ancien député-maire de Biarritz, et sa fille. Les investigations ont permis de découvrir que la mairie a versé une subvention à une association d’organisation de festivals par le biais de l’office du tourisme de la ville. Des versements de 25.000 euros par an ont été alors dévoilés.
En réaction à cette affaire, Mes Rémi Lorrain et Christophe Ingrain, avocats de l’ex-ministre, se disent confiants et affirment n’avoir " aucune difficulté à démontrer l’innocence de Mme Alliot-Marie". Ils assurent qu’elle "n’a participé à aucun vote ayant pour objet le versement d’une subvention à l’association présidée par son père, ni directement, ni indirectement".