Dans un contexte de déficit public croissant et d’endettement élevé, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé une mesure spécifique visant à solliciter les Français les plus aisés.
Cette contribution exceptionnelle s’inscrit dans une volonté de réduire les inégalités fiscales tout en cherchant à stabiliser les finances publiques.
En prononçant son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, Michel Barnier a précisé que cette mesure vise à "prévenir les stratégies de défiscalisation des contribuables les plus fortunés". Cependant, le Premier ministre n’a pas encore donné de détails sur la forme que prendra ce prélèvement. Cette déclaration, qui s’inscrit dans le cadre d’un effort budgétaire national, devrait cibler spécifiquement ceux dont la capacité contributive est la plus élevée. "La situation de nos comptes demande aujourd’hui un effort limité dans le temps qui devra être partagé, dans une exigence de justice fiscale", a souligné le locataire de Matignon.
Des sources relayées par Le Figaro abordent la possibilité d’un taux minimal d’imposition. Ce système impliquerait qu’au-delà d’un certain revenu, l’impôt ne pourrait pas être réduit sous un seuil déterminé, même avec l’utilisation de niches fiscales. En cas de dépassement, l’administration fiscale pourrait exiger la différence pour atteindre ce taux plancher. Cependant, cette option n’a pas été officiellement confirmée comme étant la stratégie retenue par le gouvernement à ce stade.
Ce prélèvement, s’il est mis en place, devrait marquer un tournant dans la gestion fiscale des plus riches. Il participera à l’effort national pour redresser l’économie française.