JEANNE ACCORSINI/SIPA
Dans la soirée du jeudi 3 octobre, lors d’une interview sur France 2, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a annoncé des augmentations d’impôts. Ces hausses concerneront environ 300 entreprises ainsi que les personnes les plus riches. Il a également évoqué des mesures strictes à venir concernant l’immigration.
Michel Barnier a souligné sur France 2 des hausses d’impôts pour environ 300 grandes entreprises et les foyers les plus riches. Les entreprises concernées réalisent plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, tandis que les ménages gagnant plus de 500 000 euros par an seront également touchés. Ces augmentations permettront de récupérer 2 milliards d’euros, selon lui.
Malgré des critiques internes, notamment de Gérald Darmanin, Michel Barnier a réfuté toute idée de "choc fiscal" et prévoit une réduction des dépenses publiques, incluant la fusion de services et la réduction des effectifs. Il a aussi annoncé une réforme des allocations sociales, visant à rendre le travail plus attractif que l’inactivité. Le Premier ministre admet que le budget pourrait être adopté via l’article 49.3, faute de majorité, relaient d’autres médias comme France 24.
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L’intervention télévisée de jeudi soir avait pour but de permettre au nouveau locataire de Matignon de réaffirmer ses choix et de renforcer son autorité après des tensions internes. En effet, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, avait notamment provoqué la colère de plusieurs macronistes en affirmant que l’État de droit n’était "pas sacré" et que l’immigration n’était "pas une chance".
Michel Barnier a alors rappelé qu’il était celui qui "fixe la ligne" politique du gouvernement. Il a promis des mesures fermes "pour maîtriser" l’immigration, tout en refusant de suivre la demande de Marine Le Pen d’introduire une nouvelle loi. Le Premier ministre a également souligné qu’il ne souhaitait pas entrer dans de "grands débats idéologiques".
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